Le but du Shorinji Kempo n'est pas de créer des "guerriers", mais de former des individus forts capables de comprendre et d'aider les autres et des citoyens responsables capables d’œuvrer ensemble pour le bien-être de la communauté.

 

 

Aussi le Shorinji Kempo associe l’enseignement des techniques à de nombreux principes philosophiques, parmi lesquels :

 

  1. Ken zen ichi nyo « le corps et l’esprit sont un » :

                 entraînement conjoint du corps et de l'esprit (unité de la technique et de 

                 la philosophie) ;

                 il faut être présent à ce que l’on fait ;

 

  1. Riki ai funi « la force et la compassion ne sont pas deux » :

        harmonie indissociable de la force et de la compassion ;

        la force sans l’amour n’est que violence, l’amour sans la force n’est

        qu’impuissance ;

 

  1. Shushu kōju :

        priorité de la défense sur l'attaque ;

 

  1. Fusatsu katsujin « Ne pas blesser mais élever l’homme » :

        aider et construire au lieu de détruire ;

 

  1. Gōjū ittai « le dur et le souple sont unis » :

        unité du Goho et du Juho, c’est-à-dire parité des techniques dures et

        souples ;

 

  1. Kumite shutai :

       la nécessité de s'entraider à deux afin de progresser ensemble.

 

Le Shorinji Kempo enseigne également une pratique méditative (chinkon-gyo) qui s’appuie sur la méditation zazen.

 

Par la concentration sur la respiration assis en tailleur ou en demi-lotus, elle permet aux kenshis de trouver un calme intérieur et ainsi se recentrer sur la pratique, en oubliant le stress de la journée et les ennuis du quotidien.

Dans cette position, il faut chercher à grandir, à «pousser le ciel avec votre tête et la terre avec vos genoux».

 

On peut parler dans un certain sens de pacifier l’esprit pour une pratique sereine des techniques ou un retour au calme en fin de séance.

 

A esprit libre, environnement libre.